samedi 29 mai 2010

Les lois sur l'avortement au Mexique

MEXIQUE - Lois contre l’avortement : un recul pour les droits des femmes

Natanya Robinowitz (lundi 1er février 2010)

Ce texte de Natanya Robinowitz a été publié en anglais puis en espagnol sur le site du Programme Americas du Center for International Policy (CIP), le 23 novembre 2009. L’auteur (natanyarobinowitz@gmail.com), qui travaille dans le domaine de la santé des femmes à Mexico, revient sur la série de lois contre l’avortement adoptées dans une quinzaine d’États mexicains depuis 2007.


Le 16 novembre 2009, l’assemblée législative de l’État de Veracruz, au Mexique, a adopté une loi selon laquelle la vie commence au moment de la conception et se termine par la mort naturelle. Veracruz devient ainsi le 17e État du Mexique à criminaliser l’avortement. La loi fait partie d’une série de mesures vivement contestées adoptées en réaction à la légalisation de l’avortement à Mexico en avril 2007.

La réforme de la constitution de l’État de Veracruz comporte une disposition ajoutée au dernier moment par le Parti d’action nationale (PAN), aux termes de laquelle les femmes qui avorteront dans l’illégalité pourront éviter la prison en acceptant de suivre un traitement médical et psychologique. Ce changement, prétend-il, « préservera le droit à la vie et protégera les femmes ». Et Margarita Guillaumín, du PRD, de rétorquer : « Dernière nouvelle : les femmes qui se sentent obligées d’avorter sont des femmes malades, folles, déséquilibrées, perturbées, …et ils vont les remettre sur le bon chemin. Alléluia ! »

Le débat à Veracruz, attisé par la passion et la colère, est caractéristique du combat général qui se livre dans tout le Mexique sur la question de l’avortement, et qui revêt une dimension à la fois personnelle et politique. Les batailles de l’avortement au Mexique touchent à des aspects politiques, comme l’intervention directe de l’Église catholique dans un État laïque, et à des problèmes de santé posés par le nombre important de complications consécutives à des avortements clandestins.

En ce qui concerne la dimension personnelle, le débat sur l’avortement contraint la société et la classe politique à examiner les conséquences cachées des politiques rigoureuses suivies en la matière et des avortements clandestins sur la santé et la vie des Mexicaines.

4 commentaires:

  1. À mon avis je ne croix pas que les femmes qui vous avez avorté nécessitiez assistance médicale et psychologique parce sont elles qui décidez avoir ou ne pas avoir le bébé, dans certains cas sévères les femmes qui vous avez avorté ont été violé,alors pourquoi nous pouvons donné assistance médicale a les criminels?..qui voudrons avoir un bébé qui le rappele à le criminal?, je ne considère que la loi protège a les femmes, la loi les protège jusqu´a un certain point, je voudrais que les politiques peuvent penser ne seulement pas en le drôit de vie des enfants mais qui peuvent penser en le drôit de la mère, si elles voudront avoir un droit il peut etre l'élection de choisir si c'est un bonne temps pour leur.... si l'avortement cést ne légalise pas les femmes peut mettre en risque de perdre sa vie et pour les enfants si son mère ne les considère pas, ils peuvent finaliser devenir orphelins ou sans un bonne qualité de vie parce que l' adoption est trés complique ici, tous perdraient...

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  3. Pour moi, Veracruz ne devrait pas criminaliser l'avortement. Je croix que l'avortement n'est pas la meilleur solution, mais je le préfere a l'enorme quantité d'enfants sans amour qui habite dans la rue. Selon moi, les femmes qui avortent pourraient avoir d'aide psychologique, parce-que c'est important d'eviter l'abortement par l'education. Néanmois, la societé ne doit pas juger las femmes qui decident du practiquer l'avortement, parce-que elles ont une situation particulier que personne moins lui peut comprendre.

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  4. le corps humain est sacré, et on ne doit pas jouer avec la santé. Depuis que j'ai 13 ans, l'avortement est illégal et avoir un enfant est une grande responsabilité. On croit que si un enfant est produit d'un viol, c'est le fils du diable. C'est pas comme ça, c'est un être humain comme nous qui a besoin d'amour et de protection. Il y a beaucoup de foyers d'accueil pour les mères sans ressources, aujourd'hui, qui aident les femmes qui sont enceintes et n'ont pas d'argent pour s'occuper de l'enfant qu'elles attendent, le psychologue les aide pour surpasser l'événement du viol, mais pas pour les convaincre que ce qu'elles ont fait est mal.

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